Il n'y a pas d'incompatibilité à accueillir en même temps plusieurs projets d'envergure comme ceux-là. La réflexion sur ces projets parallèles peut être conduite sans inquiétude. La réussite ou l'échec d'une candidature à de tels événements ne sépare pas un côté gauche d'un côté droit. Nous perdons et nous gagnons tous ensemble. Il faut cependant bien comprendre pourquoi la France ne parvient pas à faire retenir sa candidature à ce type d'événements, qu'il s'agisse d'expositions internationales ou de Jeux olympiques. Leur concomitance, à des dates proches, n'a rebuté ni la Chine, qui a accueilli les Jeux à Pékin et l'Exposition universelle à Shanghai, ni le Brésil, qui a organisé, à quelques mois près, les Jeux et la coupe du monde de Football. Ce sont des événements chers, qui nécessitent des équipements coûteux, des réseaux de transport et de logistique ainsi que des hébergements. Nous avons le savoir-faire nécessaire. Il faut le rappeler à ceux qui vont décider. Organiser ces événements de manière rapprochée leur donne un grand coup d'accélérateur. L'exposition universelle de 2025 est un très beau projet de réflexion, sur l'organisation de notre candidature, son déroulement et l'accélération produite par la concomitance de deux événements de même ampleur. On le vérifie en interrogeant les pays et les villes qui ont eu cette ambition. Nous en avons besoin pour notre pays.