Je ferai trois remarques. La première rejoindra sans surprise le propos d'Yves Albarello. Cette exposition, comme toute manifestation internationale, qu'elle soit culturelle ou sportive, est un accélérateur de projets d'infrastructure de transport et d'équipement. Nous connaissons tous les difficultés que l'on rencontre dans notre pays pour trouver des financements et générer des dynamiques économiques pour réaliser ces grands investissements. Une exposition universelle appuierait le projet de métro du Grand Paris initié par le Gouvernement précédent et poursuivi par le Gouvernement actuel. Notre mission doit aussi nous permettre de réfléchir à une échelle plus large que celle de Paris sur les futurs grands investissements structurants du XXIe siècle. Nous devrons enfin être précis sur l'évaluation de l'empreinte écologie d'un tel événement. C'est une préoccupation qui devrait être partagée par le Comité international olympique et par les organisateurs des coupes du monde de football. L'organisation et le mode de fonctionnement de ces grands événements internationaux devraient être exemplaires en matière d'écologie. Nous devrions pouvoir continuer de les organiser malgré leur coût et les ressources qu'ils mobilisent en ayant en tête les préoccupations, non pas seulement économiques et budgétaires, mais aussi environnementales.