Si les anciens élèves partent plus volontiers en Grande-Bretagne et en Suisse, c'est peut-être parce que ces pays accueillent de grands laboratoires et offrent de nombreux emplois. Je pense, par exemple, à l'École polytechnique fédérale de Lausanne, aux laboratoires de recherche de Google et d'IBM, qui emploient de nombreux Français, ou aux industries pharmaceutiques de Bâle. Si nous voulons retenir ces jeunes, ne faudrait-il pas adopter une autre politique à l'égard des entreprises ?
Par ailleurs, n'avez-vous pas le sentiment que les sièges sociaux tendent à être moins nombreux en France, et que les jeunes diplômés qui travaillent à l'étranger ne font que suivre un mouvement général de départ des centres de décision ?