Intervention de Pierre-Franck Chevet -

Réunion du 16 avril 2013 à 17h00
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Pierre-Franck Chevet - :

Nous avons noué des collaborations avec la plupart des grands pays, y compris le Royaume-Uni et l'Allemagne. Toutes les autorités qui nous entourent sont parties prenantes de WENRA, le club que nous avons contribué à fonder et qui nous permet de mener des discussions fluides et permanentes. Le travail sur l'EPR a été mené en relation permanente avec les Britanniques et les Finlandais. Nous avons adopté une position commune voilà deux ou trois ans, alors que nous considérions le contrôle commande insatisfaisant en l'état. Depuis lors, nous avons obtenu des réponses qui nous ont permis de réévaluer celui-ci positivement. Avec les Allemands, des échanges frontaliers se nouent au sein de la commission locale d'information française. Dans l'autre sens, je n'ai pas souvenir d'un cas récent d'échange, mis à part dans le cadre du club WENRA, où figurent également les Autrichiens. Au-delà, je pense qu'il nous faut certainement travailler, en tout cas pour les centrales frontalières, à mettre en place une démarche plus construite et plus systématique. La centrale de Cattenom est ainsi regardée d'un oeil attentif par le Luxembourg et l'Allemagne. La radioprotection représente un autre enjeu très partagé. Il existe, en la matière, un club similaire, réunissant toutes les autorités de radioprotection européennes. Ce groupe aurait un rôle absolument essentiel à jouer dans un accident comme celui de Tchernobyl, pour lequel des mesures de protection différentes ont été prises d'un côté et de l'autre des frontières. Nous pourrions entreprendre un travail de préparation de la crise, pour savoir comment chacun d'entre nous réagirait et, si possible, harmoniser notre réaction.

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