Je souscris totalement à ce qui vient d'être dit, mais j'ai un problème de méthode. L'intervention de Jean-Claude Juncker sur sa feuille de route est l'équivalent d'un discours de politique générale qui cadre la mandature. Il nous manque un travail de réflexion en amont si nous voulons donner corps à l'idée que les parlements nationaux ont quelque chose à dire sur les sujets européens. Sur la forme j'ai une question de méthode car j'aurais aimé disposer du texte, accompagné d'un rapport, en amont. Sur le fond nous avons un sujet budgétaire lourd aujourd'hui, en particulier sur les crédits de paiement. Il faut reconnecter le fait que nous nous félicitons du plan d'investissement avec l'insuffisance des budgets ; le plan Juncker ne se limite pas à la BEI ou aux « projets bonds » mais il y a aussi la question du budget européen. Il nous manque une phrase sur le projet et nos attentes en tant que parlements nationaux, même le président Juncker est plus lyrique. Je le dis un peu sévèrement car j'aurais aimé que nous ayons une discussion en amont. Et je vous présente tous mes voeux pour la nouvelle année.