Jeudi dernier a eu lieu ici une table ronde sur le modèle économique et financier des associations. Il est frappant de voir la différence de génération entre vous et les acteurs que nous avons reçus la semaine dernière. Le financement participatif est un mode de financement relativement nouveau, en tout cas il est porté par une nouvelle génération, et il est très intéressant parce qu'en plein développement. Comment mettre en cohérence ces modes de financement émergents qui fonctionnent bien grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, avec l'existant ?
La loi relative à l'économie sociale et solidaire qui est entrée en vigueur récemment ne vise pas seulement à reconnaître les acteurs et à inclure d'autres acteurs se reconnaissant dans les valeurs de l'économie sociale et solidaire, elle permet aussi de créer de nouveaux moyens de développement et de financement.
Comment vous situez-vous par rapport aux modes de financement que sont les fonds de la Banque publique d'investissement (BPI), le Fonds pour l'innovation sociale, le Programme des investissements d'avenir (PIA), les fonds propres et fonds d'épargne salariale ? Comment articulez-vous ces modes de financement avec ce que vous pouvez proposer au secteur associatif ?