Dans leur rapport, Jean Glavany et Guy Teissier ont indiqué que nos services de renseignement ont eu parfois du mal à obtenir rapidement des informations des services algériens. Les personnes compétentes que j'ai interrogées en Algérie m'ont répondu que la coopération en matière de lutte antiterroriste est satisfaisante, sauf pour ce qui concerne les échanges de renseignements sur les groupes terroristes qui sévissent sur les frontières mouvantes du Sahel, au sud de l'Algérie, et sur la situation à l'Est, avec la Libye. Nos services de renseignement français au Sahel ont des difficultés à obtenir des services algériens des réponses appropriées, à la fois en action et en suivi. Quelle est votre appréciation en la matière ?