Nous avons, en 2014, mobilisé le PIA à une hauteur très significative. On peut donc tout à fait réfléchir à la proposition que vous formulez.
Si j'ai souhaité obtenir le mandat du Président de la République pour tenter la société de projet, c'est parce que celle-ci me permet de mobiliser les cessions d'actifs. Je ne veux donc pas écarter cette hypothèse, qui présente d'autres avantages encore, notamment pour l'exportation. Le rapport Charpin penchait, lui, pour un PIA bis. Se poseraient toutefois deux problèmes qui ne sont pas simples : la nature des dépenses éligibles au PIA – on ne pourrait pas financer de frégates, par exemple – et celle des opérateurs.
L'essentiel, c'est d'arriver aux 31,4 milliards, dans des délais qui permettent de passer les commandes en temps utile – c'est ce que nous avons fait avec le PIA en 2014. Mais je veux tenter la société de projet : il n'y a pas de raison que cela n'aboutisse pas. Cela n'empêche nullement de disposer de plusieurs outils.