Je tiens tout d'abord à souligner l'excellence de notre service de soins de santé des armées (SSA), en particulier sur l'opérationnel : nous sommes les seuls à avoir un personnel médical qui soit situé au plus près des combattants, ce qui est un gage de qualité et de survie pour nos soldats.
Le projet « SSA 2020 », fondé sur un retour d'expérience de dix ans, s'inscrit dans le cadre d'une évolution majeure de notre système de défense caractérisée par une forte contrainte financière. Pour relever ce défi, le SSA doit s'appuyer sur un dispositif réactif et performant à la fois centré sur l'opérationnel et ouvert sur son environnement et ses partenaires avec, pour principe, la concentration sur la mission associée à une densification des moyens. Il nous apparaît nécessaire d'accroître la contribution de la réserve opérationnelle, ce qui pose la question de la formation, mais également de la sensibilisation des médecins civils aux spécificités de la population militaire.
Le projet « SSA 2020 » réaffirme la nécessité d'aider les populations civiles : pourriez-vous nous donner des précisions sur le dispositif mis en place à Macenta en République de Guinée pour lutter contre la propagation du virus Ebola ? Je rappelle que des réservistes ont été appelés pour relever le personnel du centre de traitement Ebola (CTE).
La question de l'ouverture du SSA au service public de santé a été soulevée par M. Delcourt : quel lien le SSA doit-il entretenir avec les agences régionales de santé et les hôpitaux civils dans les territoires ?
Il nous paraît enfin nécessaire d'accentuer le caractère interarmées du SSA.