Selon M. le rapporteur général, les heures supplémentaires payées aux personnels de l'éducation nationale ont coûté plus cher que ce qu'a rapporté le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. C'est tout de même fort ! Contrairement à ce qu'assure M. Woerth, nous remettons en cause le leitmotiv de la réduction de la dépense et de l'emploi publics entonné par tous les libéraux européens.
De surcroît, je note que le système d'exonération des heures supplémentaires contredit la progressivité de l'impôt, puisqu'il peut faire accéder les bénéficiaires à une tranche marginale moins imposée que celles correspondant à la totalité de leur revenu salarial.
Enfin, un salarié qui ne peut travailler au-delà de 35 heures ne peut bénéficier de ces réductions d'impôts, ce qui crée une inégalité majeure.