Je sais que Zéromacho se bat aussi pour la reconnaissance de la notion de droits humains. La Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, qui souhaite également que l'on parle de droits humains plutôt que de droits de l'Homme, a obtenu une avancée dans ce domaine. Dans le cadre de l'examen de la proposition de loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d'ordre – récemment adoptée en lecture définitive à l'Assemblée –, j'ai en effet réussi à faire adopter un amendement visant à remplacer, à l'article 1er, la notion de droits de l'Homme par la notion de droits humains. Certes, ce n'est qu'un début, mais pour la première fois l'expression « droits humains » est officiellement reconnue dans un texte de loi français, et nous espérons qu'il continuera à en être ainsi désormais. (Applaudissements.)
Nous allons passer au débat sur cette première séquence, que je vais lancer en lisant deux questions que nous avons reçues par internet : « un homme féministe est-il légitime ? » et « comment réussir à mobiliser les hommes dans le combat féministe, sachant que cela implique pour eux une perte de privilèges ? »