Je ne suis pas très à l'aise pour répondre à cette question, car je ne suis pas sûr de maîtriser les tenants et aboutissants de cette notion. Mais il serait vraiment prétentieux de notre part de vouloir nous inscrire dans une tradition ou une filiation d'hommes féministes : je le répète, à ma grande honte, nous sommes peu, beaucoup trop peu à militer, et je n'ai pas l'impression que nous ayons constitué une pensée qui ajoute grand-chose à ce que les militantes et les expertes ont déjà produit. Non par excès de modestie, mais du fait d'un constat pratique, je nous crois donc plus utiles comme auxiliaires et comme supports que comme experts.