Pour ma part, je commencerai par féliciter notre rapporteure générale : c'est la première fois que l'on nous montre clairement, en commission des finances, le rapport entre des politiques de réformes structurelles et des questions conjoncturelles, notamment celle des déficits publics de long terme. Je me félicite de ce souci de cohérence dans la présentation en regrettant simplement que l'exercice n'ait pas porté sur des réformes intervenues avant 2012 et qui continuent à influer sur l'évolution de notre croissance et des comptes : cela nous aurait permis de mieux mesurer l'ensemble de l'effort accompli depuis plusieurs années.
En ce qui concerne la méthode, je m'étonne que l'on confonde les flux et les stocks. Quand on parle de croissance, il s'agit d'un flux. Or, le document de l'OCDE fait état des travaux qui vont être effectués dans le cadre des nouvelles métropoles, notamment celles de Paris, de Lyon et de Marseille, et mentionne les travaux qui vont être effectués chaque année pour un montant de l'ordre de 6 milliards d'euros. On confond donc les éléments de croissance structurelle et ceux qui viennent s'ajouter conjoncturellement, notamment des investissements « one shot », très ponctuels, même s'ils sont effectués plusieurs années de suite.