N'oublions pas que les amortisseurs de crise sont également des amortisseurs de reprise. Il faut donc réformer, même quand c'est difficile. La France ne dispose pas des moyens économiques nécessaires pour procéder à une relance conjoncturelle forte, et vous n'avez pas les moyens politiques de procéder à une relance structurelle. Nous sommes donc coincés dans une sorte d'entre-deux qui nous empêche de courir aussi vite que les autres. Or, courir moins vite que les autres, c'est avoir moins de croissance qu'eux, et continuer à perdre sur tous les terrains : c'est là que se situe la fragilité majeure de la politique suivie actuellement, pour louables que soient les intentions de ceux qui la mènent.