J'émets un souhait au début de cette nouvelle séance : il serait tout de même intéressant que le rapporteur et le Gouvernement répondent effectivement et concrètement aux interrogations du groupe UMP. J'ai eu le bonheur de participer aux dernières séances et, chaque fois qu'une question était posée, nous avons eu l'impression qu'aucune réponse n'était apportée.
Au-delà, il est important de savoir qu'aujourd'hui la société dans son ensemble est en train de se saisir de ce dossier. Je citerai seulement l'association lyonnaise Cosette et Gavroche, qui a notamment commis un livre sur les états généraux de l'enfant – il faut savoir que Lyon est à la pointe du combat dans lequel nous nous sommes engagés. Je vous invite à lire ce livre, mes chers collègues socialistes. Lisez-le, imprégnez-vous en et vous comprendrez peut-être qu'il est bon, à un moment donné, d'être capable de s'affranchir de la consigne de vote de son parti politique pour pouvoir, en son âme et conscience, voter en ayant un seul objectif en tête : l'intérêt de l'enfant. Bien évidemment, nous défendons ces amendements. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)