Avec la suppression de l'alinéa 8 de l'article 4, nous sommes au coeur du sujet, au coeur des risques que font courir la surexposition et la surexploitation de sujets de société dans notre pays, entraînant des conséquences juridiques majeures.
Comme vous le savez, 70 % des Français considèrent que la question du mariage pour tous n'est pas prioritaire.
Dès lors, ma question est simple : pourquoi dites-vous d'un côté que ce n'est pas grave, que le mariage gay va dans le sens de l'histoire et qu'il s'agit juste d'acter dans le droit un certain nombre de faits, et de l'autre que cela est urgent – si cela n'a rien de grave ?
Deuxième question : comment se fait-il que l'on rencontre autant de résistance chez vous ? Nous avons pu constater qu'il y avait beaucoup d'allers-retours de la part du Gouvernement, beaucoup d'hésitations sur la PMA, la GPA et d'autres sujets encore.
Tous ces amendements sur le code civil et sur la portée juridique des divers principes qui seront adoptés illustrent les hésitations et les balbutiements de ce gouvernement.
Il est important de revenir à nos fondamentaux et à nos priorités, c'est-à-dire l'action économique et sociale. Après « le mariage pour tous », il est temps de s'occuper enfin de « l'emploi pour tous ».