Je m'apprêtais à défendre mon amendement mais l'argumentaire de mes collègues est particulièrement complet. Pour n'en citer qu'un, je renvoie aux propres propos de M. Mariton défendant son amendement n° 417 .
On aura bien compris pourquoi je parlais tout à l'heure d'un texte à revoir fondamentalement. Je suis évidemment déçu, très déçu, car nous comprenons de mieux en mieux, au fil des heures de ce débat, l'importance de cet article balai qui devait régler tous ces détails. Je suis déçu à titre personnel, mais je le suis aussi pour nos collègues officiers d'état civil, qui devront appliquer ces textes.
Mon collègue Philippe Cochet a parlé tout à l'heure du ridicule de la situation dans laquelle nous allons les mettre. Il a raison ! Je prie ces milliers d'officiers d'état civil de nous excuser par avance, ou plutôt de vous excuser, car c'est bien vous, chers collègues de la majorité, qui ne voulez pas améliorer ces articles bien souvent perfectibles, même à la marge, même sur des éléments totalement ridicules de votre texte. Si vous n'étiez pas si momifiés, si vous n'étiez pas si verrouillés, vous auriez, de vous-mêmes, déposé des amendements pour rectifier tous ces petits détails.