Je me réfère par exemple à l'ouvrage de Michel Tort, Le désir froid, dans lequel l'auteur compare ces techniques de procréation au regard de la notion de vraisemblance.
On ne peut maintenir dans le droit une connexion avec la réalité que lorsque la vraisemblance est maintenue. Si l'on accepte cette hypothèse de départ, l'assistance médicale à la procréation, l'adoption voire la présomption de paternité – je le concède dans le cadre de mon argumentation, mais pas au-delà – ne sont acceptables que parce qu'elles sont vraisemblables. Dans notre amendement, nous contestons précisément le manque total de vraisemblance entre la situation décrite dans le texte et la « réalité réelle », si je puis m'exprimer ainsi.
Ainsi mon amendement est-il défendu.