La filiation est au coeur de notre texte, même si le Gouvernement a essayé de le cacher par manque de courage. En effet, le titre, qui devait être « ouvrir le mariage et l'adoption » – donc, la filiation – « aux couples de personnes de même sexe », est devenu simplement « le mariage », et ce alors même qu'il concerne bien la filiation.
Je voudrais revenir sur les propos de Mme la ministre de la famille – avec qui les échanges sont rares, mais passionnants – concernant la diversité des modèles familiaux. Personne ne songe à les nier, et nous en connaissons autour de nous. Il n'y a donc aucun problème – personne n'a le monopole de ce sujet.
En revanche, je trouve que la notion de « faire famille » relève d'une vision très prométhéenne de la famille. Quelles en sont les limites, en termes de nombre, d'âge, etc. ? Avez-vous des limites au « faire famille », madame la ministre ?