Je le répète, ce n'est faire injure à personne que de parler de fiction. Cela souligne au contraire une double générosité : celle du donneur, qui consiste à donner au couple infertile la possibilité de procréer, et celle des parents qui élèvent cet enfant en sachant qu'ils le doivent au don généreux et altruiste d'une tierce personne.
Voilà en quoi il s'agit d'une fiction juridique : en disposant très formellement que le donneur ne pourra réclamer aucun droit de filiation, le droit organise la sécurité de cette fiction. Je ne vois vraiment pas quel problème cela pose. Mais j'attends tout de même la prochaine question sur ce sujet. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)