Madame la garde des sceaux, je vous remercie sincèrement pour votre réponse, si tant est que vous vouliez bien accepter ma sincérité.
Soit vous vous étiez mal exprimé, soit c'est nous qui avions mal compris. En tout cas, on voit bien que les échanges permettent de s'entendre et je prends acte de votre réponse sur l'assistance médicale à la procréation au sens large avec ou sans tiers donneur.
Je veux revenir sur la réponse faite tout à l'heure par Mme la ministre déléguée chargée de la famille. Nous sommes d'accord, il y a des modèles familiaux divers et nous en connaissons tous autour de nous. Le problème c'est de savoir si les désirs des adultes doivent être sans limite. Pour notre part, nous fixons des limites fondées sur l'altérité sexuelle dans la reconnaissance du mariage puis de la procréation. Nous avons aussi des limites historiques en matière d'âge, de liens de parenté, etc. Pour votre part, quelles limites donnez-vous au « faire famille » ?