Quand vous avez un enfant, vous ne faites pas enfant. Ce n'est pas tant l'exercice d'une liberté qu'une responsabilité. En contrepartie de cette responsabilité, il n'est pas absurde, si par malheur votre enfant décède avant vous, que vous héritiez de lui. Mais dans votre logique, celle du désir d'enfant, je ne vois pas quelle est la base philosophique, en quelque sorte, qui justifierait que l'ascendant – adoptif en l'occurrence et en particulier au sein d'un couple de personnes de même sexe – hérite de lui. Dès lors qu'on s'est borné à épanouir un désir d'enfant, pourquoi devrait-on hériter de ce qui n'a été que la cause de l'épanouissement ?