Je citerai à mon tour le document qui a été publié dans le cadre des états généraux de l'enfant, plus particulièrement des extraits des dernières pages : « Nous affirmons que dans ce projet de loi, l'intérêt de l'enfant n'est pas une considération primordiale du législateur. C'est la revendication d'adultes qui seraient satisfaites. Les questions que nous soulevons dans notre argumentaire ne trouvent pas de réponse autre que : la société s'adaptera. Cela ne nous paraît pas une réponse satisfaisante parce qu'elle est insuffisante. S'il faut faire évoluer la législation pour prendre en compte certaines situations familiales qui existent de fait, le législateur » – c'est-à-dire nous, mes chers collègues – « doit garder à l'esprit que s'il existe plusieurs façons de vivre la famille aujourd'hui, toutes ne sont pas équivalentes du point de vue des enfants qui sont parfois les victimes des choix des adultes. »
Nous réitérons, par le biais de cet amendement, notre regret que l'alliance civile que nous proposions n'ait pas été retenue.