Au terme de ces quatre jours de débat sur l'article 4, au cours desquels l'opposition a essayé de mettre au jour un certain nombre de failles, je voudrais revenir très rapidement sur les difficultés que pose ce texte.
C'est une chose de voter un projet politique, de le voter largement, et de s'en réjouir – c'est ce qui s'est passé samedi avec l'article 1er, puis avec l'article 2, relatif à l'adoption –, mais c'en est une autre de trouver le bon dispositif juridique, celui qui permettrait de sécuriser l'ensemble de nos concitoyens, tout particulièrement ceux qui seront les nouveaux bénéficiaires du droit au mariage et à l'adoption plénière.
Plusieurs d'entre nous ont mis en évidence des failles : Hervé Mariton l'a fait à plusieurs reprises, comme Xavier Breton, Jean-Frédéric Poisson et moi-même, ainsi que l'ensemble de nos collègues, que je remercie.