Madame Burstin, nous n'avons aucune raison de ne pas vous faire confiance. Vous n'avez pas le même profil que vos prédécesseurs, puisque vous n'êtes pas médecin, mais ce n'est pas une tare ! On connaît les enjeux qui vous attendent : il s'agira d'atteindre non seulement des objectifs scientifiques, liés à la prévention, aux traitements et à la recherche, mais aussi des objectifs financiers. De surcroît, vous aurez la responsabilité de la gestion et du suivi de la mise en oeuvre du plan Cancer, qui va s'achever en 2013 – c'est-à-dire demain. Il semble indispensable de poursuivre l'effort dans ce domaine. Comptez-vous établir un nouveau plan ? Avez-vous déjà évalué vos besoins en matière de personnel et de finances ? Un article du Figaro de ce jour montre que nombre d'actes ou de traitements peuvent être considérés comme peu utiles : avez-vous défini le bon usage en la matière, de façon à persévérer dans la maîtrise des dépenses de santé ?