Le Parlement doit être un lieu de débat serein, et ce rôle est d'autant plus important que le secteur des télécommunications est l'objet de crispations, comme le montrent votre rapport et le débat que nous tenons aujourd'hui. Ce secteur concerne en effet la quasi-totalité des consommateurs de notre pays, qui font preuve d'une grande liberté de choix à l'égard des opérateurs. Ceux-ci emploient de leur côté des procédés commerciaux qui s'apparentent à des coups de communication à l'échelle globale. Notre vision doit donc s'inscrire dans un cadre serein et de long terme. Nous devons prendre en compte les évolutions des dix dernières années et réfléchir à celles qui interviendront non pas seulement demain, mais également après-demain. Si le Parlement ne le fait pas, je me demande qui s'y emploiera.