La tendance actuelle – à laquelle nous souscrivons, comme vous semblez le faire d'ordinaire – veut que, de plus en plus, on identifie les femmes titulaires d'une fonction par un vocable féminin plutôt que masculin. Ainsi, en ce qui concerne un métier que je connais bien pour l'avoir exercé longtemps, alors que nous disions jadis « Mme le proviseur », nous disons maintenant « Mme la proviseure ». Or, dans le texte de votre projet de loi, la « femme assurée » n'existe plus : elle est gommée et remplacée par « l'assuré ». Une belle victoire, assurément !