Je suis quelque peu ébahi par les propos du président de la commission. En gros, il nous explique que, fort de ses certitudes, il n'a besoin de l'avis de personne. En fait d'avis, il s'agit quand même de celui du Conseil d'État, une institution de la République, le conseiller juridique du Gouvernement !
Monsieur Urvoas, vous refusez de demander cet avis, mais, ce faisant, vous refusez de le communiquer aux commissaires, et au-delà, à l'ensemble des députés. Ce n'est pas très convenable ! Vous nous dites : « Je suis sûr de moi, je n'ai besoin de personne. Je m'accroche à mes certitudes ! »