Tout d'abord, je rappelle que nous sommes en session extraordinaire, ce qui constitue un cadre quelque peu différent de la session ordinaire. Ensuite, je peux également regretter que cette réunion n'ait pu se tenir ce matin mais je ne suis pas maître des emplois du temps des personnes que j'invite et nous avons dû organiser rapidement cette table ronde pour lancer nos travaux. Nous nous efforcerons à l'avenir de retenir prioritairement le créneau du mercredi matin, sachant que celui-ci n'est pas non plus sans poser problème dans la mesure où se tiennent également des réunions de groupe. Cette règle sera respectée tant que le Règlement de l'Assemblée ne sera pas modifié sur ce point.
Cela étant, nos travaux nous conduiront parfois à nous réunir aussi les mardis et mercredis après-midi ou soir de même que les jeudis matins.
En outre, nous aurons d'ici à la fin du mois plusieurs réunions consacrées à l'audition des ministres Delphine Batho et Arnaud Montebourg, ainsi qu'à des auditions portant sur la plupart des thèmes que nous aurons à traiter cette année, touchant tant à l'actualité qu'à l'évolution générale de certains secteurs. Nous auditionnerons par exemple les responsables de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) ainsi que ceux du secteur de l'industrie automobile, qui connaît une crise sans précédent.
À partir de demain, je lancerai les « jeudis de l'énergie » dans le cadre du débat national qui va se dérouler pendant environ un an sur ce thème. Notre commission se doit d'être un fer de lance de la réflexion en la matière : nous devrons donc auditionner le maximum d'acteurs institutionnels et industriels. Ces auditions, qui seront ouvertes à tous les députés, se tiendront en général tous les quinze jours. Nous accueillerons ainsi demain matin les responsables de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), puis, à partir de la semaine prochaine, ceux notamment du Réseau de transport d'électricité (RTE).
Enfin, sur un plan pratique, j'ai proposé au Bureau, qui l'a accepté, que nous gardions la même règle que précédemment pour la durée des interventions, soit cinq minutes pour chaque représentant de groupe et deux minutes pour les autres collègues, les coordinateurs des groupes me transmettant en début de séance la liste des députés qui souhaitent intervenir.