Intervention de François Brottes

Réunion du 4 juillet 2012 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes, président :

J'en prends l'engagement.

Dans un contexte où 10 % des Français les plus démunis ont perdu encore 2 % de leur pouvoir d'achat, en raison de l'importance du chômage et de la précarité, beaucoup estiment que la consommation est un moyen de renouer avec la croissance. J'ai donc souhaité que, pour notre première réunion de commission de la Législature, nous examinions ce point en auditionnant à la fois des observateurs et des acteurs de terrain.

Je rappelle que la consommation des ménages représente environ 55 % du PIB et qu'elle n'a augmenté que de 0,3 % en 2011. La question du pouvoir d'achat est liée à celle des tarifs, notamment des dépenses contraintes, et des droits des consommateurs. Ces dépenses, appelées également « dépenses pré-engagées », concernent notamment le loyer, l'électricité, le téléphone ou l'eau et représentent aujourd'hui près de la moitié des dépenses globales des ménages contre 13,4 % en 1959. Je laisse tout de suite la parole à M. Francis Amand, de l'INC, afin qu'il nous fasse part des grandes évolutions qui, à son avis, caractérisent aujourd'hui la consommation des Français.

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