Si le Gouvernement affiche une croissance de l'ensemble des dépenses de toutes les administrations publiques au même niveau qu'en 2012, ce résultat repose sur des hypothèses favorables quant à l'évolution des dépenses les moins directement sous le contrôle de l'État – assurance chômage, collectivités territoriales, opérateurs divers –, ce qui constitue un élément de fragilité de la prévision d'ensemble. Ainsi, la loi de finances table sur une hausse des dépenses d'indemnisation des chômeurs limitée à 1,6 %, alors que, de son côté, l'UNEDIC estime aujourd'hui cette augmentation à 8,3 %, soit 2 milliards d'euros supplémentaires.