Monsieur le président de l'Assemblée nationale, mesdames et messieurs les députés, pour la première fois depuis vingt-six ans, je ne serai pas assis parmi vous. Il y a quelques instants, lorsque je suis entré par la Porte du Bronze, j'ai pensé à tous ces Premiers ministres qui l'ont franchie avant moi, à d'autres périodes, confrontés à d'autres défis. Et je viens devant vous, mesdames et messieurs les députés, chargé d'une mission particulière, celle que m'a confiée le Président de la République, qui a fixé notre cap : conduire le redressement de notre pays dans la justice. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP, et sur quelques bancs du groupe GDR.)
Cet engagement a fait l'objet d'un long débat démocratique. Et après avoir élu, le 6 mai, François Hollande à la tête de l'État, les Françaises et les Français ont choisi la cohérence en donnant à la gauche une large majorité parlementaire. (Mêmes mouvements.)
Il me revient l'honneur de soumettre à votre confiance la politique d'un gouvernement entièrement mobilisé pour le changement,…