Intervention de Karine Berger

Réunion du 24 juillet 2012 à 12h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

Quels sont les meilleurs moyens de réguler la finance ? Faut-il modifier les structures, ou doit-on s'en remettre à la sagesse du régulateur pour accompagner les marchés ? Plus précisément, êtes-vous favorable à la séparation des activités bancaires entre le crédit au bénéfice de l'économie réelle et la pure spéculation ?

On ne peut qu'être déçu par la façon dont les régulateurs financiers ont évalué les risques au cours des trois dernières années. En particulier, leurs modèles de stress test n'ont jamais permis d'anticiper les faillites bancaires. Selon vous, l'évaluation de la solidité des banques françaises doit-elle passer par la simulation de certains événements comme la sortie de la Grèce de la zone euro ou une faillite des banques espagnoles ?

Le ratio de liquidités prévu par les normes « Bâle III » conduit grosso modo, dans les bilans bancaires, à une équivalence entre le montant des dépôts et celui des crédits. Considérez-vous comme moi que cette réforme est une bonne façon de réguler le système bancaire ?

Faut-il intervenir dans les modalités de rémunération des traders sur la place de Paris ?

Vous avez jugé que les ventes à découvert n'étaient pas en soi un problème. Qu'en est-il des contrats CDS – credit default swap –, dont le nombre a été multiplié par quinze en cinq ans ? Pensez-vous qu'ils n'ont rien à voir avec la crise financière déclenchée en 2008 ?

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