Les chiffres parlent d'eux-mêmes : moins 22 % de ventes pour Renault en 2012, moins 13 % pour PSA, moins 16 % pour Fiat, moins 15 % pour Opel. Globalement, l'Italie connaît moins 19 % de ventes de véhicules, l'Espagne moins 14 %, la France moins 13,8 % et l'Allemagne elle-même moins 3 %.
Que faire, dans ces conditions ? D'abord, lutter contre la tentation permanente en France de la préférence pour le licenciement et le démantèlement. C'est le sens de l'accord qui se négocie aujourd'hui chez Renault. Pas de fermetures de site, pas de licenciements, pas de plans de départ volontaire : au contraire, un travail avec des efforts communs de l'actionnaire et des salariés. Surtout, monsieur le député, le Gouvernement actionnaire a demandé que Renault relocalise sur le sol industriel national des productions de ses partenaires, mais avant tout ses propres productions.
Je vous donne donc rendez-vous la semaine prochaine, lorsque l'accord sera, je l'espère, signé avec la majorité des organisations syndicales, pour qu'on regarde si Renault revient en France malgré la tempête.
Quant à PSA, nous avons – je l'ai déjà dit devant cette Assemblée – obtenu, en contrepartie de la garantie accordée à la banque PSA Finance, certaines concessions : une présence au conseil d'administration, la fin des dividendes et des mesures financières de confort,…