Pour le reste, vous m'interrogez sur notre calendrier, nos objectifs et nos méthodes.
S'agissant d'abord de nos objectifs, ceux-ci sont très exactement maintenus. Nous avons des prévisions de croissance, des engagements de déficit public, surtout l'engagement de réduire le déficit structurel beaucoup plus que cela n'a été fait pendant le précédent quinquennat – au cours duquel il a en réalité augmenté.
S'agissant du calendrier, des rendez-vous sont fixés dans le cadre de ce que l'on appelle le semestre européen, avec la Commission européenne, qui va faire ses propres prévisions le 22 février, mais aussi avec le programme de stabilité, que nous devrons présenter à la Commission européenne le 15 avril. C'est dans ce contexte que nous évaluerons l'état précis de la situation économique.
Pour le reste, il y a une méthode. Cette méthode, c'est le sérieux, car il faut réduire les déficits et l'endettement, mais un sérieux de gauche (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP), un sérieux qui préserve la justice, qui sauvegarde l'appareil productif,…