Oui, monsieur le député, le Président de la République a donné à Lille le 25 janvier le top départ de la réforme de la dépendance et en a fixé le calendrier : elle sera prête avant la fin de l'année 2013.
C'est une réforme ambitieuse, prenant en compte tout le champ de l'avancée en âge. Elle comporte en particulier un volet consacré au parcours résidentiel de la personne âgée. Cela passe par l'adaptation de 80 000 logements, mais aussi par des solutions intermédiaires permettant d'être chez soi, comme le désirent 90 % des Français, tout en étant en prise directe avec la vie sociale, avec les services et les aides.
Le Président de la République nous a aussi donné la mission exigeante de rendre les maisons de retraite accessibles financièrement à tous les Français, et de réduire pour cela le fossé existant entre le montant moyen des retraites et le coût de ces structures – 1 600 euros mensuels dans le public, 2 400 euros dans le privé commercial.
C'est une priorité pour notre gouvernement que la cause de l'âge. Elle concerne 100 % des familles françaises. Mais je m'aperçois que ce n'est toujours pas une priorité sur les bancs de la droite. (Exclamations sur quelques bancs du groupe UMP. – Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.)