Je suis quelque peu étonné par cette demande de rapport, monsieur le président de la commission. Il me semble, en effet, que, pour mesurer la compétitivité des banques et du système bancaire en général ou de l'industrie bancaire, comme vous préférez, une chose est essentielle : le compte de résultat des banques. S'il est très bon, ce sera très bien, mais s'il est très mauvais, cela signifiera qu'un problème se pose. Faut-il ajouter à cela un rapport parlementaire ? Je n'y vois pas d'inconvénient, à titre personnel, mais je pense que c'est superfétatoire.
Mais, si j'ai demandé la parole, c'est parce que je comprends ce qui se cache, en réalité, derrière cet amendement. L'idée est toujours la même : à savoir que, tant que les autres ne font rien, il ne faut pas bouger. Nous ne devons pas être précurseurs, sauf à risquer de nous mettre en danger. Et c'est au nom de cette théorie, ou plutôt de cette philosophie, car je ne sais comment l'appeler…