Comment intégrez-vous dans votre réflexion l'évolution des modes de consommation, qui semblent plutôt voir fléchir la fréquentation des hypermarchés et des grandes surfaces, au profit d'un retour vers les moyennes surfaces et les magasins de centre-ville ? Les formats de 500 à 1 000 mètres carrés semblent à nouveau aujourd'hui avoir la préférence des consommateurs : l'anticipez-vous ? Est-ce quelque chose que les décideurs publics doivent anticiper par des modifications des formes d'aménagement urbain, par exemple en réinstallant des commerces dans les rez-de-chaussée des constructions, en se posant la question du stationnement en ville ?
Monsieur Leclerc, vous disiez ne pas connaître d'autres modèles d'entreprise que l'entreprise publique et l'entreprise capitaliste. L'économie sociale a pourtant intéressé beaucoup de chercheurs, notamment l'économiste américain Jeremy Rifkin. Cette forme d'entrepreneuriat emploie tout de même 2 millions de salariés en France aujourd'hui, souvent dans des logiques de services de proximité. N'y a-t-il pas là une voie intéressante ?