Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du 13 février 2013 à 15h00
Séparation et régulation des activités bancaires — Avant l'article 1er, amendement 14

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Il y a une maladie française qui est d'être excessif dans les deux sens. Il arrive que l'on soit toujours en retard et que l'on soit les mauvais élèves de classe. Ainsi, les gouvernements successifs nous ont demandé de voter des ordonnances pour transposer à toute vitesse dans le droit national de nombreuses directives, car nous étions en retard et à l'amende. On a donc donné délégation dans l'urgence au gouvernement pour procéder aux transpositions, ce qui n'est tout de même pas très sain du point de vue du respect du Parlement. Parfois, on fait l'inverse, ce qui est plus rare, car nous sommes souvent plus en retard qu'en avance ! Il vous est demandé, aujourd'hui, de veiller à la compétitivité des banques françaises. Il y va tout de même de l'intérêt du pays !

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