Cette discussion poursuit celle que nous avons commencée lors de la présentation des amendements précédents.
Je remercie le ministre pour l'ouverture qu'il avait faite en commission des finances et qu'il vient de confirmer, mais l'étude d'impact jointe à ce projet de loi était insuffisante à mes yeux. Nous sommes en droit de nous poser des questions sur le volume des prêts aux hedge funds, ainsi que de savoir, en cas d'interdiction des prêts non garantis, quel serait l'impact social sur les quatre grandes banques françaises soumises aux risques systémiques.
Monsieur le ministre, avons-nous ces chiffres ? Et si c'est le cas, pourquoi la représentation nationale n'en dispose pas ? Tous ces éléments méritent d'être soulevés pour aller plus loin dans le débat sur les hedge funds. J'ai bien compris que telle était l'intention du ministre. Nous ne faisons que notre devoir d'alerte en posant ces questions.