La mise en oeuvre du plan de traitement est confrontée à de nombreux obstacles : le fait de limiter à 150 logements un foyer qui en comportait 300 et hébergeait le double de personnes suppose de trouver de nouveaux terrains d'habitation, sachant que la municipalité où est situé le FTM peut souhaiter un partage des responsabilités avec les autres collectivités – ce qui n'est pas facile à arbitrer. C'est la raison pour laquelle nous préconisons d'approfondir les relations avec les collectivités territoriales, même si elles n'ont pas été associées au départ, il y a quarante ans, lors de la construction des foyers. Il faut aussi tenir compte des maîtres d'ouvrage – je pense notamment à Adoma –, qui doivent consentir une mise de fonds propres. Enfin, certains ont peur de réaliser des opérations ne rencontrant pas l'adhésion des intéressés, en raison de l'augmentation du coût de la redevance. On nous a parlé de personnes demandant à intégrer un autre foyer n'ayant pas fait l'objet d'une réhabilitation pour éviter cet inconvénient.