Les conseils de résidents ou de concertation ne permettent pas d'avoir un dialogue fluide. Dans le logement social traditionnel, il n'est pas toujours simple pour des locataires d'obtenir des réparations ou des améliorations : la situation est encore plus difficile dans les FTM, qui se trouvent dans des bâtiments anciens qui présentaient dès l'origine des conditions de confort médiocres. On imagine les problèmes auxquels peuvent être confrontées les personnes âgées, parfois en mauvaise santé, habitant dans des immeubles de plusieurs étages sans ascenseur. Le sentiment de ne pouvoir dialoguer librement avec le bailleur aggrave encore l'isolement et l'impression d'être relégué.
Quant aux règlements intérieurs, parfois ils ont vingt ou trente ans et sont appliqués à la lettre, avec des horaires très stricts, pouvant donner lieu à des rappels à l'ordre. Les bailleurs ont donc un sérieux travail à faire dans ce domaine.