Cela est de moins en moins possible : les agences régionales de santé veillent, à juste titre, à éviter ce type de dérives et elles font parfois de sévères rappels à l'ordre. À Lyon, nous avons essayé de faire en sorte que les résidents d'un domicile collectif, dont nous assurions la gestion et qui accueillait essentiellement des immigrés âgés, viennent prendre leurs repas dans un EHPAD appartenant à la ville : nous nous sommes heurtés à un refus à la fois de la part de cet établissement et des personnes en question, qui n'avaient pas l'impression d'être à leur place. Si l'on veut que les immigrés âgés intègrent les EHPAD, il faut faire un travail d'accompagnement et leur réserver un lieu où ils pourraient retrouver leurs racines culturelles.