Nous demandons aussi une remise à plat de la prise en charge de la dépendance dans les EHPAD, dans la mesure où l'on fait supporter au tarif dit « d'hébergement » des dépenses de restauration ou d'animation qui sont liées à la dépendance. Il doit y avoir, à côté du tarif de soins, un tarif de logement relevant de l'APL et une partie liée à la perte d'autonomie.
Il existe trois formes de solidarité à cet égard, dont les règles doivent être redéfinies : l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), qui tient peu compte des ressources ; des aides fiscales, qui bénéficient aux personnes les plus aisées ; et l'aide sociale à l'hébergement, destinée à des personnes ayant de faibles ressources, mais à laquelle beaucoup évitent d'avoir recours en raison des contraintes liées à la mise en jeu de l'obligation alimentaire des enfants et aux récupérations sur les successions.