M. Launay a lancé la musique, essayons d'écrire les paroles !
L'exercice est difficile parce que la matière est terriblement complexe, la rapporteure l'a rappelé. Sur la définition d'une interdiction des spéculations sur les matières premières agricoles, le texte peut et doit progresser. Le ministre a annoncé, dès cette première lecture, un ou plusieurs amendements sur cet article ou sur d'autres qui suivront. J'ai confiance dans la volonté du Gouvernement d'améliorer son texte. Je suis d'ailleurs reconnaissant au ministre de ne pas avoir repris la totalité des arguments de M. Lamour parce que c'était un plaidoyer pour l'inaction, comme l'a fait hier M. Baroin : « Nous ne sommes pas l'Europe à nous tous seuls donc il ne faut rien faire » ! Vous avez bien compris que ce n'était l'intention ni du Gouvernement, ni de la majorité. Nous pensons que nous pouvons réguler ces activités et que nous pouvons contribuer à ce que l'Europe les régule plus et mieux. C'est là toute l'importance de ce texte.
Je suis prêt, monsieur le ministre, conformément à votre souhait, à amender le texte en première lecture dans le sens que vous allez proposer. Je souhaite également que nous travaillions, au sein de notre groupe et avec les autres composantes de la majorité, avant la prochaine lecture car, sur cette question, comme sur les précédentes, la rédaction initiale ouvre la porte mais n'est pas suffisante. Il nous faut faire davantage. L'amendement est retiré.
(L'amendement n° 277 est retiré.)
(L'amendement n° 59 n'est pas adopté.)