Nous avons eu ce débat devant la commission des finances. Comme j'ai eu l'occasion de le souligner à plusieurs reprises, la lutte contre les paradis fiscaux est évidemment une priorité partagée par le Gouvernement et le Parlement.
La question qui est posée, et je me souviens que les avis étaient partagés lors de l'examen de cette proposition par la commission des finances, c'est s'il faut formaliser ce débat, l'isoler, ou bien l'inscrire dans le cadre des discussions normales, évidentes, devant cette commission.
Je suis pour ma part plutôt tenté par l'idée de ne pas trop rigidifier le sujet mais je conçois qu'on puisse faire l'inverse. C'est la raison pour laquelle – il faut inventer des formules – j'émettrai un avis de sagesse qui incite plutôt au retrait, mais sans virulence. (Sourires.)