Puis-je me permettre, avec la même douceur, monsieur le ministre, de plaider pour l'échange fourni que nous pourrions avoir avec vous et les membres des commissions des affaires étrangères de l'Assemblée et du Sénat ? Le projet de loi de finances peut certes permettre un tel échange, mais il absorbe déjà tout ce que nous avons à dire sur les recettes et les dépenses, ainsi que sur beaucoup d'autres sujets, avec de nombreux collègues déterminés à faire avancer leurs dossiers, ce que l'on peut comprendre ; les débats, sans être escamotés – le mot est trop fort –, n'auraient pas la même portée qu'un rendez-vous annuel permettant solennellement de montrer la détermination des assemblées et du Gouvernement d'avancer. Cela permettrait aussi au Parlement d'accompagner le Gouvernement dans les négociations, qu'il assume avec courage, avec nos partenaires européens et ceux de l'OCDE.
(L'amendement n° 235 est adopté.)