Madame la présidente, messieurs les ministres, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je commencerai mon propos par une remarque générale.
Nous venons de passer deux semaines, plus de 110 heures, sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Au cours de ces longues heures de séance, nous avons entendu de nombreux arguments qui n'avaient strictement rien à voir avec le contenu du projet de loi. Parmi ces arguments, il en est un qui est revenu en boucle : l'opposition a reproché au Gouvernement et à sa majorité de faire diversion, de proposer des réformes sociétales pour faire oublier à nos concitoyens la gravité de la crise, de se préoccuper de la revendication d'une petite minorité en négligeant les préoccupations d'une écrasante majorité.
Tout cela est faux, comme l'ordre du jour de cette semaine le démontre ! Notre assemblée débat du projet de loi sur la régulation des activités bancaires et, aujourd'hui, nous sommes réunis pour mettre le point final à la discussion du projet de loi portant création du contrat de génération. C'est bien la preuve que l'on peut s'occuper de problèmes sociétaux tout en traitant des problèmes sociaux, notamment ceux relatifs à l'emploi.
La création des emplois d'avenir il y a quelques semaines, le contrat de génération aujourd'hui, la sécurisation de l'emploi demain, sont autant de preuves que le Gouvernement travaille sur tous les fronts simultanément.