Cet amendement, dont je suis cosignataire, est le fruit du remarquable travail de la rapporteure pour avis de la commission des lois, Axelle Lemaire, que je salue.
Il ne vise pas à ajouter une condition supplémentaire pour la mise en place de mesures de prévention et de résolution de crises bancaires, mais simplement à rappeler le principe de proportionnalité du droit, c'est-à-dire de l'adéquation des moyens aux buts recherchés.
Il est urgent que nous adoptions une loi bancaire : il faut donc que le projet que nous examinons aujourd'hui soit parfaitement solide et incontestable juridiquement. Ces mesures de prévention et de résolution de crises bancaires sont essentielles ; l'optique de leur mise en oeuvre n'est en rien punitive, elle est constructive.
Oui, il nous faut protéger les banques contre elles-mêmes, contre la tentation des pratiques à hauts risques. L'appât du profit à court terme met en danger leur pérennité.
(L'amendement n° 141 , accepté par la commission et le Gouvernement, est adopté.)