Intervention de Philippe Vigier

Réunion du 13 février 2013 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Dans le contexte européen actuel, quel avenir voulons-nous pour la biologie médicale française ?

Un acte fort a consisté à faire le choix de l'accréditation, et à trouver l'équilibre entre le possible et l'indispensable pour que la biologie médicale, définitivement reconnue comme une spécialité médicale, garantisse une qualité toujours plus grande – la sécurité sanitaire est en effet devenu un problème prégnant, et il faut en permanence rassurer les patients.

La financiarisation du secteur a progressivement empêché que la profession soit accessible à tous. Un certain nombre de grands groupes ont mis la main sur de gros laboratoires. Aujourd'hui, il nous faut prévoir des garde-fous qui empêchent toute une génération de se détourner de cette profession médicale. Le Sénat a commencé le travail ; nous devons le poursuivre et rester à l'écoute des jeunes qui s'intéressent à ce métier, tout en veillant à assurer la place de la biologie médicale parmi les autres spécialités.

Il nous faut aussi faire en sorte que le cadre que nous avons progressivement instauré ne soit pas vidé de son sens par l'instauration de procédures dérogatoires diverses, tant nous savons que l'imagination peut être féconde en la matière.

Le groupe UDI présentera un certain nombre d'amendements avec la volonté d'aboutir car il faut mettre fin à une période d'insécurité juridique tout en préservant la spécificité française en matière de biologie médicale.

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